vendredi 1 février 2013

RUSF 63 déménage !

vendredi 18 janvier 2013

Réunion mobilisatrice

Dans nos facs la situation empire, tout particulièrement pour nos camarades sans papiers qui sont de plus en plus nombreux sur les bancs de nos amphis. Les choses n'ont jamais été aussi graves, Valls poursuit la politique du gouvernement précédent en matière d'immigration. La machine à expulser fonctionne à plein régime.
Dans nos facs, les conséquences de cette politique sont affligeantes. Le RUSF le constate tous les jours.

Nos amiEs, nos camarades ont leur études et leur vie ici. Mais pour qu’ils puissent rester, il faut arriver à créer un important rapport de force. Il est de notre devoir à toutes et tous de le construire afin de lutter contre la xénophobie tout en combattant sur des questions concrètes et humaines.
Il nous appartient donc à toutes et tous, étudiantEs, personnelLEs et EnseignantEs de prendre nos responsabilités.

C'est pour cel
a que le Réseau appelle à une réunion large visant à construire une véritable mobilisation dans nos universités afin de pouvoir faire régulariser l'intégralité de nos camarades. Une réunion à laquelle, nous devons être nombreux et nombreuses.
Nous vous invitons toutes et tous à participer en masse à la grande réunion de MOBILISATION du Réseau Universités Sans Frontières :
le jeudi 24 janvier à 18h en salle 124.
Réunion durant laquelle nous allons réfléchir ensemble pour construire une véritable MOBILISATION dans nos facs en sensibilisant tout d'abord le plus largement possible.

RUSF est un RÉSEAU, un comité large de mobilisation pour la défense des camarades étudiantEs étrangerEs, qui se réunit hebdomadairement tous les mercredis à 18h à la fac de lettres. Le RUSF a pour objectif de créer un mouvement large afin d'obtenir la régularisation de tous nos camarades. En participant aux réunions de RUSF, chacun et chacune permet l'élargissement et les perspectives de mobilisation du Réseau.

C'est ainsi, par L'ACTION COLLECTIVE, que nous changerons véritablement la situation.
Relayons l'information le plus largement possible et soyons très nombreux jeudi 24 janvier à 18h en salle 124.

La mobilisation est la seule chose qui permettra d'obtenir une amélioration de la situation. L'expérience nous a appris que la résignation n'a jamais porté ses fruits. C'est à toutes celles et tous ceux qui sont conscients de la situation qu'il incombe de réagir en conséquence. Et plus le mouvement de solidarité sera large et fort, plus le travail de sape de la machine à expulser à notre échelle sera entamé.

Il s'agit maintenant d'entamer la sensibilisation qui débouchera sur une véritable mobilisation.


Une carte d'étudiant = un titre de séjour
Régularisation de tous les sans papiers

vendredi 12 octobre 2012

Manifestation Samedi 13 octobre 14h30 Place de la Victoire Clermont-Ferrand

MANIFESTATION
Samedi 13 octobre
14h30  place de la victoire
à Clermont-Ferrand


SOYONS NOMBREUX DEMAIN POUR DIRE "NON" A L’INACCEPTABLE POLITIQUE DE L'IMMIGRATION

Siganataires du tract ci-dessous et en pièce jointe : RÉSEAU ÉDUCATION SANS FRONTIÈRES, RÉSEAU UNIVERSITÉS SANS FRONTIÈRES, HÉBERGEMENT SOLIDARITÉ SANS FRONTIÈRES, LIGUE DES DROITS DE L'HOMME, CIMADE, ASSOCIATION FRANCE PALESTINE SOLIDARITÉ, CEMEA, Le PLANNING FAMILIAL 63, FCPE, FRANCAS, DAL, BRUT DE BÉTON PRODUCTION, ATELIER THÉÂTRAL RIOMOIS, CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNEF, SYNDICAT des AVOCATS de FRANCE, EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS, NPA, FRONT DE GAUCHE (PCF, PG, GA, GU), JC, UTOPIA, ALTER'EKOLO



    Les Sans-Papiers ne sont pas dangereux, ils sont en danger
                              Nous restons et resterons à leurs côtés
 
 
La défaite de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle et le changement de la majorité parlementaire avaient suscité l'immense espoir chez les Sans-Papiers de voir leur situation s'améliorer, or la nouvelle rentrée scolaire s'est avérée tout aussi catastrophique que les précédentes.
 
A Clermont comme partout en France, les situations administratives sont bloquées, des familles sont sans hébergement, d’autres sont logées et délogées de chambre d'hôtel insalubre en chambre d’hôtel  insalubre, entravant ainsi la scolarisation sereine des enfants (instabilité, exiguïté, problèmes de transport...), les associations caritatives sont débordées, les associations de soutien voient arriver de nouvelles personnes qui vivaient cachées depuis des années, les prix des titres de séjour sont toujours aussi exorbitants (800 euros environ pour une première demande)...
 
Certes, aujourd'hui on ne met plus d'enfants en centre de rétention, les Sans-Papiers malades et totalement démunis n'ont plus besoin de payer pour prétendre à l'Aide Médicale d'État et les étudiants étrangers qui terminent leurs études ne sont pas systématiquement expulsés. Pour nous, cependant, cela n’est pas une avancée : c’est tout simplement normal. Et ces soulagements ne sauraient constituer une politique nouvelle.
 
D’autant plus que cet été, le démantèlement des « camps occupés illicitement par des Roms » a battu des records : plus de 900 enfants, leurs parents, des personnes âgées ou malades, ont été contraints d'assister à l'écrasement de leurs cabanes ou de leurs caravanes, contraints d'errer dans les agglomérations, soumis à l'insécurité sociale, ou contraints de retourner en Roumanie, où ils sont systématiquement maltraités. La situation de ces "étrangers communautaires" a déclenché une vague d'hostilité rarement observée. Si l'occupation des terrains est "illicite", la maltraitance des personnes est, elle, illégale au sens des engagements internationaux de la France , placée récemment pour ces faits sous la double surveillance du Comité des Droits de l'Homme de l'ONU et le la Commission de l'Union européenne. Avec les associations nationales RomEurope et Comité pour les Droits des Enfants Roms à l'Éducation, nous demandons que les engagements pris soient immédiatement respectés".
 
Cette politique de rejet et d'expulsion n'a que trop duré. Les défaites de la droite aux élections présidentielles, sénatoriales puis législatives rendent possibles d'autres choix. Nous, militants aux côtés des Sans-papiers et demandeurs d'asile depuis de longues années entendons encore le faire savoir et le revendiquer.
 
Toutes et tous doivent rester ici, avec nous. C'est ici qu'ils ont choisi de vivre, c'est ici qu’ils travaillent, que leurs enfants vont à l'école, au collège et au lycée. C'est ici que d'autres ont choisi d'effectuer leurs études supérieures. C'est ici qu’ils tentent de se reconstruire une existence sereine.
 
Nous demandons donc :
 
·                   La régularisation de tous les sans-Papiers
·                   Un logement pour tous : Un toit c’est un droit
·                   Un véritable droit d’asile
·                   La liberté de circulation et d’installation
·                   L’arrêt des poursuites contre les militantEs et la fin du délit de solidarité
 
MANIFESTATION
Samedi 13 octobre 2012
14H30 Place de la Victoire
CLERMONT-FERRAND
 
Depuis le changement de majorité :
 
Une Obligation de Quitter le Territoire Français au mois d’août et la traque policière au mois de septembre pour le conjoint d’une française.
 
Doura DIABY a 26 ans est guinéen. Il est arrivé en France pour demander l’asile mais malgré les graves menaces qui pesaient sur lui dans son pays, sa demande d’asile a été rejetée.
En janvier 2011, il a rencontré Sylvie et ils sont tombés amoureux. Ils ont vécu ensemble quelques mois et se sont mariés, à la mairie de Beaumont, en Octobre 2011.
Lorsque Doura a demandé un titre de séjour en tant que conjoint de français, non seulement on le lui a refusé, mais au mois d’août il a reçu une Obligation de Quitter le Territoire Français ! La raison invoquée est qu’il est entré sans visa (comme presque tous les demandeurs d’asile obligés de fuir leur pays dans l’urgence !)
Doura est un jeune homme que tout le monde apprécie, loyal et courageux. Depuis son arrivée à Clermont il travaille pour l’association « Les Mains Ouvertes ». Début Septembre il a été choisi pour faire une formation.
Mais le 17 Septembre des policiers sont venus à son domicile le chercher. Il était absent.
Maintenant il se cache.
Sylvie, son épouse – française – est terriblement inquiète et choquée.
Et avec elle, nous sommes tous choqués que le nouveau préfet, dès son arrivée, montre un tel zèle à faire appliquer des lois que nous espérions d’un autre temps !                                       
 
Beaucoup de situations restent bloquées malgré les fortes mobilisations et les très nombreux soutiens de toute la gauche:
 
Suite à des représailles politiques Lulzim SYLEJMANI et son épouse Valdete ont dû fuir le Kosovo en 2009. Ils ont demandé asile en France et il leur semble incompréhensible de ne pas se voir reconnaître la qualité de réfugiés au vu des violences extrêmes qu'ils ont subies au Kosovo.
Le père de Lulzim, menacé de mort par les nationalistes albanais, a disparu en 1999. Leur vengeance s'est alors violemment exercée sur sa famille. Elle continue aujourd'hui encore : les paramilitaires de l'AKSH ne les oublient pas ...
Valdete, ne s'en est jamais remise et a sollicité un titre de séjour pour raison de santé en septembre 2010.
Ils ont été harcelés par la police, emmenés plusieurs fois en centre de rétention. Erjon, leur petit garçon né en France et qui n’était alors qu’un bébé est profondément traumatisé.
Ils vivent quotidiennement dans la peur et craignent à tout moment d'être renvoyés au Kosovo, auprès de leurs bourreaux. Au mépris des droits humains les plus élémentaires.
 
Xia Xia de nationalité chinoise, vit depuis plus de 10 ans en  France. Avec son compagnon - en situation régulière - père de son enfant, elle tient un restaurant à Clermont. L’année dernière, la mobilisation avait été forte à l’école Albert Bayet après son arrestation et son enferment en Centre de Rétention. Minyu, son petit garçon - âgé alors de 8 ans - né en France et scolarisé à l’école Albert Bayet, à Clermont, est lui aussi fortement traumatisé par l’arrestation de sa mère, leur séparation et le risque de son expulsion en Chine. Aujourd’hui, elle n’est toujours pas régularisée et vit,  elle aussi, dans la crainte quotidienne d’être arrêtée puis expulsée, loin de son compagnon et de son  fils.
Pourtant, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant reconnaît à un enfant le droit absolu de vivre avec ses deux parents, droit qui est reconnu par des dispositions européennes et françaises. 
 
Et puis... Mme Rudari et ses deux filles, dont l’une est handicapée, dé-logées d’hôtel en hôtel ; Egzona et Suad, deux jeunes lycéens de 18 et 20 ans sans logement ; les familles Bediji, Baftiu, Gritsenko, Khachatryan, Junuzi, Xhasrovik, Vardanian, etc, etc, etc.
 
Nous sommes scandalisés de la façon dont ces hommes, ces femmes et ces enfants sont mal-traités. Nous demandons que leur soit accordé immédiatement un titre de séjour qui leur permettra de vivre en famille : avoir un toit, manger, travailler, aller à l’école, au collège et au lycée, faire des études, se soigner, être en sécurité... Ici, chez nous, chez eux.

RÉSEAU ÉDUCATION SANS FRONTIÈRES, RÉSEAU UNIVERSITÉS SANS FRONTIÈRES, HÉBERGEMENT SOLIDARITÉ SANS FRONTIÈRES, LIGUE DES DROITS DE L'HOMME, CIMADE, ASSOCIATION FRANCE PALESTINE SOLIDARITÉ, CEMEA, Le PLANNING FAMILIAL 63, FCPE, FRANCAS, DAL, BRUT DE BÉTON PRODUCTION, ATELIER THÉÂTRAL RIOMOIS, CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNEF, SYNDICAT des AVOCATS de FRANCE, EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS, NPA, FRONT DE GAUCHE (PCF, PG, GA, GU), JC, UTOPIA, ALTER'EKOLO

Réunion tous les lundis - ouverte à touTEs - Centre jean Richepin, local LDH à Clermont-Fd

mercredi 25 avril 2012

Régularisation de Mohammed !

Pour signer : cliquer sur ce lien 
 
Mohamed est algérien. Il est arrivé légalement en France en octobre 2011 avec une licence de Sciences Financières. Il se préinscrit en Français Langues Etrangères (FLE) à l'Université Blaise Pascal en novembre 2011 pour pouvoir continuer ses études en MASTER.
 La préfecture du Puy de Dôme refuse de lui accorder un titre de séjour étudiant en lui notifiant une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) le 14 mars 2012.
Mohamed veut étudier parmi nous. Il ne peut le faire sereinement dans ces conditions. Pour étudier décemment, il doit avoir des papiers.

REGULARISATION DE MOHAMED ! 

Une carte d'étudiant = Un titre de séjour !

Régularisation d'Abdelaq !

Pour signer : cliquer sur ce lien
 
Abdelhaq est arrivé en France en Septembre 2008. Il commence un master en Science Technologie et Santé (Ingénierie des systèmes électronique et énergétique) à l’Université Blaise Pascal. Suite à des problèmes personnels, il ne parvient pas tout de suite à valider sa première année.
La préfecture du Puy-de Dôme utilise ce motif pour lui refuser le renouvellement de son titre de séjour en lui adressant une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) pour « manque de sérieux dans les études »… alors qu'il vient de valider son master 1 et a été admis en master 2 pour l’année prochaine !

La préfecture décide seule, sans tenir compte de l’avis des enseignants, qu’Abdelhaq n’aura plus droit à un titre de séjour et ne terminera ses études parmi nous.

Nous demandons un titre de séjour pour Abdelhaq, sans lequel il ne peut poursuivre ses études sereinement.

REGULARISATION D’ABDELHAQ !

UNE CARTE D’ETUDIANT = UN TITRE DE SEJOUR !

lundi 26 mars 2012

31 mars : Avec les sans-papiers, pour leur régularisation

Manifestation
Samedi 31 mars
15H

Place Delille à Clermont-Ferrand
Journée nationale d'actions à l'appel de RESF

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Le quinquennat qui se termine aura constitué une aggravation de la stigmatisation des étrangers vivant en France et particulièrement des demandeurs d'asile et Sans-Papiers. Avec 33 000 expulsions pour l'année 2011, ce gouvernement et Claude Guéant le Ministre de l'Intérieur détiennent un bien triste record.

Durant ces cinq années, les droits des étrangers en France et en Europe n'auront cessé de se réduire. Le Droit d'Asile devient une exception et l'expulsion la règle : 90 expulsions par jour pour des gens qui ne sont pas dangereux mais sans cesse en danger.

Cette politique qui prétend donner l'exemple à l'Europe forteresse est contraire aux engagements internationaux de la France. Elle est contraire aux Droits de l'Homme, elle n'hésite plus à renvoyer des hommes, des femmes et des enfants y compris vers des pays en guerre.

Cette politique industrielle de l'expulsion s'appuie sur les contrôles au faciès et sur les petits aménagements des préfectures avec la procédure. Même les Juges des Libertés et de la Détention ne peuvent plus garantir le respect des droits. Cela ne suffit pas, le candidat Sarkozy propose de les supprimer... par référendum.

A Clermont-Ferrand, la solidarité militante empêche des sans-papiers et demandeurs d'asile de se retrouver à la rue quand l'Etat ne remplit même plus ses maigres devoirs à leur égard. Cette même solidarité leur permet de se rendre à Paris à l'OFPRA ou à la CNDA* . La solidarité est là encore quand le gouvernement décide de rendre payante (30€ le droit d'accès) l'Aide Médicale d'État sans se soucier des conséquences sanitaires. Ce sont aussi les collectivités locales qui manifestent leur engagement quand la Préfecture décide arbitrairement de jeter des gens à la rue.

Il faut changer de politique et nous voulons la régularisation immédiate de toutes celles et ceux que nous aidons actuellement. Toutes et tous ils doivent rester ici, avec nous. C'est là qu'ils ont choisi de vivre c'est là que leurs enfants vont à l'école, au collège, au lycée. C'est là que d'autres ont choisi d'effectuer leurs études supérieures. C'est là que d'autres ont choisi de se reconstruire une existence sereine.

Changer de politique c'est arrêter les expulsions
Changer de politique c'est fermer les Centres de Rétention Administrative
Changer de politique c'est régulariser tous les sans-papiers.

Manifestation
Samedi 31 mars à 15H

Place Delille à Clermont-Ferrand

Journée nationale d'actions à l'appel de RESF

* Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA), Commission Nationale du Droit d'Asile (CNDA)

Premiers signataires : RESF, RUSF, LDH, FCPE, AFPS, CIMADE, CEMEA, Université Populaire et Citoyenne, Planning Familial, ICEM, DAL, FRANCAS, Brut de Béton Production, Atelier Théâtral Riomois, SOLIDAIRES, FSU, UNEF, CFDT, UNSA Éducation, CGT, Syndicat des Avocats de France, Europe Écologie Les Verts, NPA, AlterEkolo, Utopia, Front de Gauche (PG, GU, PCF)